Il faut toujours se souvenir que :

INNOVATION = INVENTION X COMMERCIALISATION, pour ne pas perdre de vue la finalité de tout projet d’innovation qui est de répondre mieux que la concurrence aux besoins (exprimés ou non) des clients en terme de prix, de facilité d’utilisation ou d’obtention ou de service rendu.

Il est établi que, même pour des biens de valeur (un véhicule, une bague de fiançailles...) les gens achètent non pas pour des besoins rationnels mais davantage pour des besoins émotionnels, l’invention doit donc faire appel aux sens qui véhiculent ces émotions.

S’il faut donc se poser une question, elle doit être celle-ci : Que voulons que nos clients aient comme émotions quand ils vont :

Ecouter

Observer

Sentir (ressentir)

Gouter (tester)

Toucher votre nouveau produit, notre nouveau service ?

Il faudra donc concilier les motivations d’achats connues sous l’acronyme SONCAS aux besoins de l’homme décrits par le psychologue Américain Abraham Maslow

MOTIVATIONS D’ACHAT LES BESOINS DE L’ETRE HUMAINS

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Sur le plan technique, l’entreprise innovante doit créer une parfaite harmonie dans les trois facteurs suivants :

Le facteur humain doit être à l’origine de tout projet d’innovation, il faut donc que l’entreprise observe attentivement là où les gens ont des difficultés, où les gents peinent pour venir à bout d’un problème, les insuffisances des solutions actuelles, plusieurs moyens existent pour y parvenir :

Observer attentivement les gens dans leurs activités quotidiennes et se demander comment ils peuvent mieux faire leur travail. C’est ainsi que Henry Ford a procédé pour rendre l’automobile accessible aux classes moyennes, ses observations ont ainsi permis réorganiser les lignes d’assemblage des véhicules conduisant à l’optimisation des procédés et à la réduction des couts.
Interagir intensément avec ses clients en dehors des situations d’achats. Lou Gerstner, qui a fait le redressement spectaculaire d’IBM dans les années 90 (il a obtenu en 04 ans un accroissement de $40 milliard) alors que cette entreprise était vouée à la vente par appartements, avait demandé à chacun de ses 50 premiers collaborateurs de rendre visite à 5 clients par semaine et lui faire parvenir un rapport, c’est en exploitant ces rapports qu’il est parvenu à relever IBM.

Donc, le piège à éviter consiste à dire voilà, nous avons une technologie, regardons ce que nous pouvons maintenant faire avec, il est très important de commencer par l’identification du besoin, et de chercher la technologie par la suite.

Le facteur technique fait appel à l’état de l’art, quelles sont les moyens technologiques disponibles pour faire naitre notre projet innovation? La possédons-nous ou devrons nous aller à sa recherche, c’est pourquoi plus que jamais dans son secteur d’activité, l’entreprise doit systématiquement performer sa veille technologique.

Le facteur business fait référence à la viabilité d’un certain nombre de paramètres (viabilité des marchés, des techniques, du model d’affaire...) car l’entreprise aura besoin des ressources pour soutenir ses besoins à long terme, il faut donc bien analyser votre structure des couts, la compétition, la taille de votre marché et surtout le nombre de client qui sont prêts à débourser de leur argent pour acquérir votre innovation.

II n’ya pas d’excuses à la sous performance de votre entreprise, il n’ya que des opportunités de progrès qu’il faut saisir, y compris quand on est le meilleur.

Comment innover dans l'entreprise?

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