suite de : l'homme qui vivait dans le passé
Scène No 2
Diram ,le voisin de Mensa ayant entendu la discussion qui montait en intensité vint calmer les esprits
A son arrivé Orice profita pour s’échapper.
Diram :
Mensa ! Mensa ! Qu’as-tu à courir après ton petit neveu ?
Et épuiser le peu de souffle qui te reste sur ce petit débile ?
Mesa :
Enfin d’homme à homme, quelqu’un avec qui je puis parler
Qui peux comprendre que nous ne vivons plus la belle époque
Et que présentement tout est fait pour que la décence suffoque
Viens, Avec de l’huile rouge quelques bananes nous allons manger
Diram :
Non merci, je préfère quelques croissants tartinés de chocolat
A l’huile rouge, je suis allergique
Et puis sa couleur, je la trouve très peu esthétique
La banane quant à elle me donne des douleurs à l’estomac
Mensa :
N’est ce pas toi qui à 10 ans menaça de mort un cochon ?
Disant qu'il avait tout seul consommé tes bananes bouillies
Après qu’il soit de sa cage sorti
N’avais tu pas déchiré ta plainte ? Après avoir été traité de couillons?
Diram :
Tu prétends qu’à dix ans j’ai voulu traîner devant la barre un cochon ?
N’est ce pas toi qui volas les œufs de canne pour aller les faire cuire dans les champs
Dans une casserole ayant servi à ramasser les crottes de chien ?
Ayant partagé avec tes amis tu étais resté avec trois œufs tous contenant des canetons ?
Mensa :
Comment as tu osé me dévoiler ainsi ?
Toi dont la culotte laissait voir les deux fessiers à un kilomètre
Par ce que tu n’avais rien d’autre à dessous te mettre
N’est ce pas toi qui développas une forme de rougeole sauvage ?
Contre laquelle on a du revacciner tous les enfants du village ?
Diram :
N’est ce pas toi qui louais ces temps passés
Souhaitant de tout cœur les voir revenir
Oubliant combien ils t’ont fait souffrir
Pour moi, il n’ya pas de quoi être enchanté
Mensa :
Hier au moins nous mangeons à notre faim
Aujourd’hui nous mangeons enfin
Hier encore après les études c’était : travail pour tous
Aujourd’hui après les études : c’est travail contre tous
(Pendant que se plaint Mensa, Orice revient et l’interrompt)
Orice :
Oh ! Pauvre Mensa qui se plaint de la dureté des temps présents
Qu’aviez vous fait lorsque ces moments étaient florissants ?
Tu le savais si bien qu’après le beau temps viendra la pluie
Qu’as-tu faits lorsque le tonnerre et les vents laissaient entendre leur bruit ?
Diram :
As-tu acheté un parapluie ou as-tu coupé une feuille de bananier ?
Tu as plutôt continué à vider le peu qui restait de ton panier.
Quelle nouvelle compétence as-tu acquise pour faire face à l’adversité ?
Pour te permettre le moment venu résister à la dureté ?
Orice :
La vie ne nous donne jamais ce dont nous avons besoin
La vie nous donne toujours ce que nous sommes
Qui es tu ? ( Mensa sursauta)
Mensa :
Qui ? moi ?
Orice et Diram (ensemble):
Oui ! toi !
Mensa :
Ummmmmmmm, hein, est ce à moi que vous vous adressez ?
Orice et Diram (ensemble):
Oui, à toi !
A suivre..............................
ce ci est la suite de l'extrait d'une conversation entre un homme plein de nostalgie et ses frères qui vivent leur l'instant présent.